20 septembre 2015 les pétochons à Quivières
Les pétochons sont les fanas de motos, solex et cyclos d'avant 1970.
Un rassemble a eu lieu le we du 20 septembre à Quivières. Bien entendu l'EAPE y était.
Merci à Phillippe pour les photos ;-)
Le beau compte rendu se Zaf : ici sur fb
-Bon comment dire, fallait pas avoir les pétoches, pour faire les pétochons.
Arrivé aux aurores avec deux trois potes,on attends au centre de parachutisme, lieu du rdv. 30 mn plus tard, toujours personne, un bruit de brélon au loin, nous indique que l'on attend du mauvais côté des hangards.
Volte face, et on retrouve la bande en train de dévorer un ptit dèj.
Le soleil est bien présent,et commence à nous chauffer, il nous quittera plus.
Le départ est donné après perception des road-book.
A partir de là, faut se démerder tout seul.
Avec mon engin peu véloce,je pars pas trop loin dans le groupe d'une soixantaine de meules.
Comme elle va pas vite ma bleue, je coupe jamais dans les virolos et les rond points pour rester au contact des autres.
Dés que c'est droit ou en faut plat, je me fait dépasser par toutes sortes d'engins.
il y a même des filles, ça c'est génial,elles sont bien plus présentes en cyclo qu'en motos, en Vespa aussi.
C'est un plaisir de se faire doubler par les miss, bon dans les rond-points, c'est inter ou exter quand même, merde on a sa fierté koââ !
Pis comme ça je les voie repasser tongue
Un arrêt à mi-parcours pour attendre les retardataires.
J'apprends que c'est le fils du Katcheur qui à eu chaud, il à roulé sur son pot d'échappement, ça sent la bonne prépa avant sortie, on va pas se gêner de le chambrer le Bruno.
2ème misère pour Phil et son TSA, trop de compression, la bougie est éjectée sur Saturne, donc saturne moins rond, et hop dans la voiture balais le Phil et sa monture.
On arrive au lieu du repas.
Apéro d'office. repas en retard, car oubli des assiettes, 2 plombes de retard quand même, mais pour compenser, apéro à volonté.
Au bout du 4ème kir and chips, la vie me semble belle, tout le monde il est gentil, tous les brélons sont beaux.
L'organisation est faite un peu beaucoup à l'arrache, enfin on nous sert une paélla Picarde, càd il y a de tout sauf de la paélla, mais c'est super Bon, faut dire quand tu crèves la dalle, tout te semble exquis.
Trajet du retour, en passant à Tergnier pour une halte visite du musée de la résistance.
Je préfère rester dehors au soleil de toute façon j'ai pas pris d ohmmètre clown
Trajet vers la fin, pas mal de bécanes en rade, ça répare,ou ça repart pas. j'en fait partis juste aux derniers 5 kms. filtre de réservoir colmaté par la rouille de celui-ci.
Je le savais depuis un bout, m'obligeant à secouer la bleue pour avancer, mais là elle veut plus rien savoir.
Démontage, nettoyage, remontage et foirage du robico de refabrication chinetoque.
L'essence coule, je me retiens pour ne pas lui écraser la gueule à grand coup de clé à molette à cette saloperie de mob, diversion salutaire, un brave gars freine à ma hauteur pour voir ce qui se passe, un autre en profite pour l'encastrer par l'arrière, grosse gamelle, je me précipite avec Dom pour les désencastrer. tôle froissée, pif qui saigne, futale arraché, mais tout va bien, les mecs sont cool et se confondent en escuses. je repars à ma galère, eux détordent leurs chignoles pendant ce temps, et décident de repartir pour finir, bravo les mecs !
Pour moi c est mort, l'essence, cette énergie fossile, retourne d'où elle vient, dans la terre. oui je sais, vu de Paris c'est pas du tout écolo, mais là j'en ai plus rien à foutre, et faudrait pas qu'un gus vienne me le faire remarquer, fatigué et vénère le zaf, le kir l'a tué.
Faut trancher, soit c'est rédition et retour en voiture balai, soit je me pends à un arbre.
Je trouve un compromis, comme il y a pas d'arbre, je récupère la sangle qui devait clore mon funèstre destin, pour me faire tracter par Dom et sa 125 MZ jusqu'à l'aérodrome.
Je sais pas ce qui est le plus dur, la main cisaillée par la sangle, ou être enfumé comme un hareng, bah les deux mon capitaine.
Enfin l'arrivée, l'honneur est sauf, je finis sur la bleue.
Les autres se marrent, chacun a eu son lot de péripéties, comme quoi avec peu de moyens, l' aventure n' est pas loin.
Ce soir là je dormirais bien Smile